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Le tour du monde à vélo de Thomas, Ronan, Rémy et Nicolas! :::Septembre 2004 - Juin 2005 :::14 000 km


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Surface : 2 770 000 km²
Nombre d’habitants : 37 810 000
Capitale : Buenos Aires
Langue :
espagnol, castillan,
quechua guarani,
araucanien, italien

Monnaie : nouveau peso argentin
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Lundi 25 Avril 2005    voir l'album photos de l'Argentine

de Las Cuevas à Puerto Iguazu

Après une bonne nuit de repos dans l´auberge, nous repartons le lendemain matin pour une journée de descente. Enfin ! Ca descend cool pour commencer. Nous repassons un autre morceau de la douane chilo-argentine et sortons après avoir mangé les avocats et les quelques fruits que l’on n’a pas le droit de faire passer dans le hall de la douane... Puis c'est reparti, mais pas pour longtemps : nous nous arrêtons à Puente del Inca, un pont naturel de couleur jaune, formé par l'eau qui a érodée la pierre jusqu'à former une arche. C'est superbe ! Après déjeuner, nous profitons d´une bonne pente : 50 km de descente sans lever le pied, avec à la clé une pointe de vitesse record de 79km/h ! Malheureusement, la seconde partie du parcours est beaucoup plus vallonnée. En plus, le vent favorable tourne et on se le prend de face maintenant. La descente n'est pas un exercice aussi facile qu'on le pensait... Heureusement, des paysages incroyables sont là pour nous changer les idées. Nous apercevons à un moment l´Aconcagua, sommet des Andes, dont le sommet se dresse à quelques 6900 m d'altitude. Nous passons la soirée à Upsallata, après 90 km de route.

Après avoir battus le record de vitesse, nous battons le record de distance le lendemain, et rejoignons Mendoza après 122 Kms de route. Ca descend à peu près toute la journée avec quelques fois du vent de face, mais la pente nous aide à faire front ! De la ville, nous avons toujours une vue incroyable sur les Andes. Nous trouvons rapidement une auberge de jeunesse, puis nous allons acheter les billets de bus pour Buenos Aires. Et il y a le choix : une centaines de petits stands se trouvent dans la gare de bus, chacun proposant ses propres horaires et ses destinations. C'est une maison de fous ! Il faut les faire les uns après les autres, afin de trouver ce qui nous va le mieux, surtout que nous ne sommes pas des clients ordinaires... oui, 4 vélos avec 16 sacoches, ça prend de la place ! Après maintes discutions, nous trouvons notre bonheur : un coche semi cama, c'est-à- dire un bus avec sièges un peu inclinables (les billets les moins chers). Nous allons ensuite visiter la ville by night, les rues piétonnes et la place St Martin… Dans toutes les rues une rangée d'arbres entre les maisons et la route donne une ambiance sympa, dans un style assez proche de l'Europe. Les maisons sont assez jolies et nous voyons que la région est riche. Ca vient en partie de l´agriculture du coin, ou plutôt de la viticulture... En effet, 70% des vins argentins sont élaborés ici, dans les vignobles que nous avons traversé avant de rentrer dans la ville ! Le lendemain, nous continuons la visite de la ville. On est samedi matin, du monde dans les rues et ambiance assez européenne finalement. Après un verre en terrasse dans une rue piétonne pleine d'activité, nous repartons à l´hôtel préparer nos affaires pour le bus. Nous partons à la gare, rentrons les vélos dans le bus et c'est parti pour 15 heures de bus ! Il est 18h45.

Et nous voilà à Buenos Aires ! A la 'gigantesque' gare de bus de Retiro, il est 10 h du matin. La nuit s'est bien passée, et nous avons pu bien dormir dans le bus à moitié rempli. Nous prenons un train de banlieue pour se rendre chez Philippe, Fabienne et Maxime chez qui nous allons être hébergés ici. Nous trouvons leur maison sans problème, prenons un brunch puis Philippe nous dépose dans le quartier de St Telmo pour que l´on s´imprègne tout de suite de l´ambiance de la capitale. Nous sommes dimanche et le quartier est spécialement actif aujourd´hui : brocantes, antiquaires, caricaturistes, marionnettistes, hommes statues et clowns qui font leur numéro dans la rue pavée et sur fond de jazz manouche (guitares, batterie, accordéons, violons) ou autre Tango. Une espèce de butte Montmartre version argentine. Le lendemain nous passons d´abord dans le quartier des affaires avant d'arriver dans le quartier de la Boca, petit quartier plein de couleur vives, d´où est né le tango. Pour d´autres, ce nom évoque l´équipe de la Boca Junior, couleur bleue et jaune, qui fête son centenaire cette année et dont l'emblème est encore son immortelle étoile: Maradona (oui, c’est vrai on donne plus d'infos sur le foot que sur le tango... Et alors, c’est un art aussi, non? ;-)). Visite des rues Caminito et Garibaldi où quelques couples dansent de fiers tangos. Nous remontons ensuite les quais pour rejoindre les quais réhabilités. La ville semble vraiment être aux standards européens, mais depuis la dévaluations du pesos dont la valeur a été divisée par 4 par rapport au dollar, il y a quelques années, tout nous semble peu cher ici!

En deux autres jours, nous aurons le temps de faire le tour de la ville, et de visiter les quartiers les plus importants et intéressants. Nous passons devant le théâtre Colon, l´ambassade de France, celle du Brésil dans des quartiers chics. Nous visitons le quartier Recoletta, et son très spécial cimetière, constitue seulement de mausolées collés les uns aux autres. On dirait que l´on se balade dans une vraie ville, avec des petites rues, des arbres... Etrange moment ! Puis nous allons au cinéma, voir Be Cool : c’est bien, ici les films sont la plupart du temps en anglais et sous-titrés en espagnol. En sortant nous passons au café Tortoni où nous prenons un verre dans son atmosphère chaleureuse. Le mercredi 20, nous quittons la maison de Philippe et Fabienne, avec qui nous avons passés de bons moments, et que nous remercions encore chaleureusement pour leur accueil.

Nous prenons à nouveau un bus, à 19h, direction les chutes d´eau d´Iguazu, à la frontière entre le Brésil, l’Argentine et le Paraguay, au Nord de Buenos Aires. Cette fois-ci, c´est un bus cama. Pour un ordre de comparaison: c'est aussi confortable que la 1ère classe en avion. On a le droit à un dîner, du champagne (enfin un semblant...), puis un petit déjeuner avant l'arrivée le matin, plus 2 films le soir avant de s´endormir, et tout cela pour un prix défiant toute concurrence.

Arrivée à Puerto Iguazu (c'est le nom de la ville côté argentin), nous nous rendons dans l'auberge de jeunesse que nous avions réservé. Les paysages sont jolis, nous sommes dans une jungle très verte, et la terre rouge comme de la terre battue. Le temps est ensoleillé : nous passons l'après-midi à l'hôtel pour profiter des installations: piscine, terrain de foot et de volley... Le paradis quoi ! Nous partons faire un tour en ville dans la soirée: une petite ville mignonne et assez calme. Le lendemain, nous sommes les premiers au petit déjeuner et partons à 8h pour visiter les chutes côté argentin. Nous sommes dans les premiers à entrer dans le parc qui est pour l'instant vide (notre choix se révéla être assez judicieux par la suite quand nous vîmes arriver des hordes de touristes -bouhhh- dans l’après-midi).Le spectacle est sublime, mais difficile à décrire: le mieux c'est de regarder les photos que l'on a prises.... Nous allons d’un point de vue à l'autre au milieu d’une végétation magnifique, terre rouge, ciel bleu, et les chutes et leur grondement sourd au milieu de tout ça. Les installations dans le parc se fondent bien dans le décor et ne défigurent pas le site, pour une fois! Le point de vue le plus impressionnant reste la plateforme qui nous emmène juste au dessus des Chutes du Diable et que l'on fait en fin de journée ; voir ces masses d´eau tomber donne vraiment le vertige !

Le lendemain, un programme sportif : foot, volley, piscine, re-foot, re-volley, re-piscine ... ça change du vélo et ça décrasse ! Nous rencontrons un anglais, John, très sympathique, champion d´Angleterre sur 5000m en 2001 et 2002 ! Dimanche 24 avril, nous nous levons tôt pour partir découvrir la campagne brésilienne, mais il pleut comme pas possible. Une vraie averse tropicale qui dure toute la journée...nous repoussons donc notre départ au lendemain, espérant que le temps sera plus clément... Enfin, après que l' "orage" soit passé, nous parcourons les quelques km qui nous séparent de la frontière brésilienne. Le pays de Maradona nous aura laisse un très bon souvenir, l´Argentine est un beau pays.

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